9h-16h30

Inscriptions par mail à antonin.jaquet[at]pronatura[point]ch jusqu’au 23 août.

Pro Natura Neuchâtel (pronatura-ne.ch)

9h-16h30

Inscriptions par mail à antonin.jaquet[at]pronatura[point]ch 

Pro Natura Neuchâtel (pronatura-ne.ch)

9h-16h30

Inscriptions par mail à antonin.jaquet[at]pronatura[point]ch jusqu’au 20 septembre.

Pro Natura Neuchâtel (pronatura-ne.ch)

19h15 : Valéry Uldry, Ecoptère

Imposante chauve-souris au nez si très particulier, le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) est une espèce rare classée « en danger critique » de disparition en Suisse. Une petite population a toujours existé dans le canton de Neuchâtel et a bénéficié d’un programme spécifique ces cinq dernières années pour mieux la connaître et la protéger. Cavités et bâtiments fréquentés, couloirs de vol utilisés, études et aménagements réalisés, écologie et évolution de sa population, vous connaîtrez tout sur ce mystérieux chiroptère.

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19h15 : Louis-Félix Bersier, Université de Fribourg

Le modèle logistique de Verhulst (1838) est souvent considéré comme la loi de la dynamique des populations. Avec ses variants, il est régulièrement utilisé pour estimer le taux de croissance maximum des populations, notamment en microbiologie. Récemment, il a été montré expérimentalement que cette estimation dépendait linéairement de la taille de la population utilisée pour débuter la croissance. Cette dépendance a été considérée comme un artefact. Dans cette conférence, j’exposerai brièvement l’histoire des modèles de population et expliquerai leur fonctionnement. Je montrerai pourquoi la dépendance observée est inévitable. Enfin, je présenterai des résultats expérimentaux récents et discuterai de leurs conséquences pratiques et fondamentales.

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9h-16h30

Inscriptions par mail à antonin.jaquet[at]pronatura[point]ch jusqu’au 8 novembre.

Pro Natura Neuchâtel (pronatura-ne.ch)

19h15 : Jérémie Forney, Université de Neuchâtel

En Suisse, la promotion de la biodiversité en terres agricoles occupe une place centrale dans les politiques et les actions des organisations environnementales, ce depuis plus de 20 ans. Or les bilans sont plutôt mitigés, tant du côté des promoteurs de la biodiversité que des acteurs de l’agriculture. Alors que les tensions entre acteurs agricoles et environnementaux se durcissent dans un contexte politique effervescent, n’est-il pas temps de repenser la manière dont nous posons le problème et cherchons les solutions ? Une approche critique de la situation actuelle permet de proposer de nouveaux principes pour une gouvernance agri-environnementale qui se détache d’une logique de l’hyper-contrôle et remette au centre la question du sens.

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19h15 : Claire Le Bayon, Université de Neuchâtel

Les vers de terre sont parmi les plus célèbres habitants du sol. Animaux discrets aux mœurs nocturnes, ils jouent un rôle central dans la formation des sols, leur stabilité et le maintien de leur fertilité. Véritables bioréacteurs vivants, les vers de terre contribuent activement au recyclage et à l’intégration des matières organiques dans le sol. L’action de bioturbation de ces ingénieurs du sol est phénoménale : les 30 premiers centimètres d’un sol de prairie sont digérés en quelques dizaines d’années seulement. Et c’est bien là que poussent les plantes qui nous nourrissent ! Plus de 95% de notre assiette provient directement ou indirectement du sol. Ressource limitée et non renouvelable, la maison des vers de terre brûle ! Il est grand temps d’agir, oui, mais comment ?
En collaboration avec la SNE

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19h15 : Devis Tuia, EPFL

Notre vie est de plus en plus entourée de senseurs, qui collectent des données sur nos déplacements, nos préférences et qui nous soutiennent dans nos choix du quotidien. Ceci est également vrai pour le monitorage de la biodiversité, où de plus en plus on utilise des senseurs digitaux. L’utilisation de l’intelligence artificielle permet d’explorer ces données riches et de soutenir la recherche pour la protection de la biodiversité. Dans mon exposé, je présenterai une série de projets où de l’information citoyenne a permis un meilleur suivi d’espèces dans des parcs nationaux Namibiens ou dans la caractérisation des espèces végétales au niveau global.

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19h15 : Farid Saleh

Le registre fossile est crucial pour comprendre la vie ancienne sur Terre. Ici, nous explorons certaines des communautés fossiles des périodes cambrienne et ordovicienne, il y a environ 500 millions d’années. Notre principal objectif se concentre sur les communautés fossiles découvertes dans les roches sédimentaires de France et du Maroc, qui étaient situées près du pôle Sud à cette époque. Cette présentation mettra en lumière certains des animaux les plus renommés de ces écosystèmes, explorant les charactéstiques de ces biotes, et leur importance écologique et évolutive.
En collaboration avec le GNAP

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19h15 : Margaux Corset, Université de Neuchâtel

Les cyanobactéries ont été les premiers organismes proprement photosynthétiques à apparaître sur terre, il y a plus de 3 milliards d’années. En rejetant de l’oxygène dans l’atmosphère, elles ont profondément changé les conditions de la vie sur terre et permis l’évolution de cellules et d’organismes complexes, y compris les animaux. Elles continuent aujourd’hui de jouer un rôle central dans les équilibres écologiques. Cependant, lorsqu’elles prolifèrent de manière incontrôlée, elles peuvent menacer la biodiversité et la vie humaine. Certaines d’entre elles synthétisent en effet des toxines, qui peuvent conduire à la mort d’animaux sauvages et domestiques, à la fermeture des plages et à des alertes liés à l’eau potable. C’est ce double visage des cyanobactéries, sources de vie et de mort, qui sera exploré dans cette conférence.

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19h15 : Camille Rieder, Université de Lausanne

Le Parc National du Moyen-Bafing, créé en 2021, se situe au nord de la Guinée, au cœur d’une région difficilement accessible du Fouta-Djalon. Malgré son apparence monotone, ce parc, abritant 20% des chimpanzés d’Afrique de l’Ouest, rassemble divers milieux naturels typiques de la ceinture soudano-guinéenne, en en faisant une zone d’importance nationale pour la protection de la faune et de la flore. Cette conférence propose de survoler les habitats de cette région peu explorée par les botanistes mais récemment réinventoriée, et de présenter leurs richesses botaniques, certaines redécouvertes, d’autres totalement nouvelles pour la science.

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